Apologie de la révolution, foi en l’humanité.
J’ai pour habitude de penser que tout est juste. Les choses ont une raison d’être. Loin du côté fataliste du versant, juste dans l’optique de tirer des leçons de ce qui arrive plutôt que de se laisser dans la position de victime et accepter les coups en continuant à hurler : « je suis une victime. »
Ce que nous vivons actuellement est d’une violence extrême. Le Titanic va droit dans l’iceberg.
Qu’allons nous en faire ?
Comment en sommes nous là ?
Très simplement…en suivant le mouvement.
L’argent achète tout y compris le silence. Tels de bons moutons, nous acceptons la vie que l’on nous impose par facilité et sans (trop) réfléchir. Courir après le temps, accepter de travailler dans les cases imposées par la productivité, consommer des substances ou déviances anesthésiantes pensant expérimenter à fond la vie sans limites ( médicaments, alcool, drogue, pornographie ou déviance sexuelle…), nous mettons nos enfants à l’école publique même si le système ne nous convient pas, acceptons la bêtise et la violence au quotidien dans nos boîtes à images, mettons de l’essence dans nos voitures, mangeons des produits pleins de choses modifiées, nous lavons avec des produits qui sentent la nature chimique, prêtons notre argent à la banque tous les mois pour qu’elle l’utilise à ses propres intérêts et en plus on la paye pour cela et .....attendons juste les vacances.
La liste est longue et non exhaustive. Je ne parle pas des enfants qui meurent de faim alors que l’on jette de la nourriture, des pays à qui l’on vend des armes, et les zones encore sous développées alors que je pianote sur mon mac...Bref… On est au courant. Nous partageons (tous) des liens d’articles pour mettre la puce à l’oreille, des petits morceaux pour montrer « oh la la que nous nous sommes pas contents… » Pourtant chacun de notre côté, tous au final… Continuons à faire les mêmes choses, et nous nous taisons. Ceci est la réalité. Nous savons et restons chacun englués dans des situations pensant que l’Etat ou force extérieure, doit agir pour répondre à ces appels.
Mais pourquoi ? Pourquoi la révolution du système viendrait-elle de celui qui l’a créé?
Avons-nous déjà vu une cellule cancéreuse se réveiller de l’intérieur… dire :
« Désolé les gars je me suis trompée, j’ai voulu la faire en solo, je me retire et je vais même guérir tous les cellules que j’ai nécrosé »
…Euh… non La révolution ne peut pas venir du système lui même.
Soyons honnête, le seul sens qu’ils puissent donner est celui qui leur conviendra pour garder leurs positions.
Il ne faut donc pas nier la force des personnes qui défendent leurs idées ou leurs idéologies. Sortir de la masse, se lever et défendre ce que l’on croit au plus profond de son cœur. Heureusement et malheureusement il y en a peu.
Pourquoi heureusement et malheureusement ?
Heureusement car ceux qui le font en ce moment et que l’on médiatise, utilisent la violence et engendrent la mort.
Ils font partie de l’obscurantisme et ils créent la panique. Ils réveillent en nous la peur pour laisser de côté l’amour. Peur perpétuelle des autres, craindre pour les siens, car la violence de leurs actes, engendre la mort. Chacune de leur intervention est telle un crissement strident qui nous déchire le cœur. Peu importe la cible, ils nous rappellent que nous sommes individuellement impuissants devant la folie et la violence. Avoir foi en autre chose c’est dévier.
Ils ont atteint une foi qui leur permet de ne plus avoir peur de la mort. Une foi indéfectible qui leur permet de se regrouper, de recruter et nous observer comme des pions, et d’abattre de sang froid, le bétail. De l’autre côté, on répond par la sécurisation, le contrôle, la négation des faits et leur responsabilité.
Ont-ils vraiment tord de nous considérer comme du bétail ?
Je ne dis pas qu’ils ont raison et que la cause qu’ils défendent est louable, vraiment pas. Ont-ils tord de penser que nous suivons les masses, et qu’un jour pourquoi pas, par la violence, leur Chariah pourrait devenir notre quotidien ?
On bouffe de la merde, on regarde des conneries, on ne se respecte plus les uns les autres, les relations humaines sont devenues violentes et/ou silencieuses, on ingurgite l’inacceptable,… Pourquoi leur inacceptable ne deviendrait-il pas acceptable ?
Toutes ces personnes ne font que chercher une forme de lumière dans l’obscurité. Les extrémistes, quels qu’ils soient, se nourrissent de ce qu’ils connaissent et qui fonctionne
« Amener du sens et de la légitimité à ceux qui en cherchent désespérément au quotidien . »
Malheureusement, une obscurité en cache souvent une autre et embarque plus de personnes en quête de sens que nous le pensons. Et une merde en remplace une autre dans leur cœur.
Combien de temps allons nous rester à penser que cela va s’arrêter tout seul. Que la cellule cancéreuse va s’autoproclamer responsable, réparer et simplement se retirer.
Penser que seuls les médicaments vont permettre la guérison ?
Prendre conscience de ce qu’il se passe tel que s’est. Les médicaments s’occuperont des symptômes, c’est tout.
Comprendre que la fourmilière ensemble a plus de poids qu’elle ne le pense. Et qu’il ne tient qu’à nous de renverser la tendance, même individuellement. Regarder comment le système fonctionne, comment les choses se passent.
Utiliser cette énergie pour « Agir » au quotidien pour donner du sens à la lumière.
Heureusement l’humanité se réveille peu à peu, et beaucoup de mouvements émergent pour penser autrement, agir autrement, réfléchir autrement.
« Le geôlier n’existe plus sans son prisonnier. »
Retrouver le goût de vivre. Aimer. Retrouver les rapports humains sains sans crainte. Retrouver la foi interne qui nous permet de croire en chacun. Aider. Faire de nos différences des atouts complémentaires. Développer le respect et la liberté. Trouver sa voie, retrouver l’enthousiasme de faire les choses qui nous passionnent. Consommer différemment. Demander de l’aide. Et surtout arrêter de se mentir, à soi et à nos enfants…
« Quand je pars travailler dans une entreprise à laquelle je ne crois pas et dont je ne partage pas les valeurs. Quand je consomme de la drogue (joints, médicaments, alcool, ....) devant mon enfant, (que je le regarde dans les yeux et lui) me dis que c’est tout autre chose. Quand je ne dis rien devant l’antisémitisme ou le racisme. Quand je lui met dans son assiette des produits manufacturés parce que c’est plus facile ou plus rapide. Quand je consomme de l’alcool, des séries, des anti-dépresseurs, des relations sans lendemain, (tous les jours) pour m’anesthésier de la réalité. Quand je néglige mes relations humaines, ma famille au profit de mes appareils connectés ou quand je pense tout contrôler en me coupant de mes sentiments et ne plus prendre le risque d’aimer. Quand je juge et je pense « les autres sont mauvais». Quand ce que je fais est différent de ce que je dis. Quand je mets mon enfant dans un système éducatif qui, je sais, ne fait que l’enfermer... La liste est encore longue et non exhaustive.
Un jour mon enfant regardera cela avec un regard d’adulte. Prendra conscience, observera les paroles et les actes. Ne cessera de penser que vous (lui) avez menti toute votre vie.
Et pour alléger sa conscience vous vous en sortirez avec : « Mes parents ont fait ce qu’ils pouvaient, ils ont fait avec leurs croyances, leurs héritages, leurs avancées, ils ne pouvaient faire autrement…. Ils n’étaient pas conscients de ce qu’ils faisaient à l’époque… »
Pourtant vous lisez ces lignes, la question est belle et bien entre nos mains.
Est-on vraiment inconscient ?
De quelle violence avons-nous (encore) besoin pour nous sortir de ce cauchemar éveillé ?
Deux choix : sauter du Titanic ou foncer droit dans l’iceberg en …
Espérant au plus profond de notre cœur que nos descendants réussiront à faire avec !
Avec amour, et foi en l’humanité. Juste pour que les enfants sachent qu’ils peuvent avoir confiance en nous.
